Mon parcours

Je vous l’avais promis, c’était un article sur mon parcours perso!

Vous connaissez peut-être déjà une partie via mes tiktok ou les quelques articles de presse que j’ai eu, mais quoi de mieux que de l’avoir de la bouche de la personne concernée?

Allez, c'est parti!

Je vis en Suisse et plus précisément proche de Lausanne depuis maintenant 10 ans. J’ai quitté mon pays natal, la France, à mes 18 ans, pour diverses raisons mais la principale étant que je ne voyais aucun avenir pour moi là bas.

Je suis arrivée en Suisse avec 3’000 euros en poche et une rente d’orphelin en pensant que ça allait m’aider à vivre. Quand j’y repense, je me dis que ça fait de moi une optimiste née, on pourrait même dire naïve mais si je suis encore là aujourd’hui c’est que j’ai fait les bons calculs!

Quelques mois en Suisse m’ont tout de suite remise en question: je ne savais pas ce que je faisais à HEC Lausanne, entourée de gens qui ne venaient pas du tout de la même zone ni avec le même background. Je ne me suis pas sentie à ma place.

J'ai énormément voyagé au cours des 10 dernières années!

J’ai embrayé sur un job en gérance où je faisais de la comptabilité et je gagnais CHF 2’000.- par mois. Pour moi c’était l’eldorado mais je n’ai pas été heureuse là bas parce que l’ambiance était vraiment spéciale et je subissais pour la première fois de ma vie ce qu’on peut considérer comme du racisme pour les français.

J’ai donc moi même commencé à detester mes compatriotes et à faire le caméléon, aujourd’hui je sais qu’on a du mal à croire que je suis Française. Je passe pour une Suisse et je connais les règles de bienséance pour me faire accepter. J’ai même plus de plaisir comme ça qu’avec mon ancien moi, un peu trop plaignant, sarcastique!

Bref tout ça pour dire, je me suis beaucoup adaptée pour y arriver. En 2014, je suis partie 2 mois en Asie, voyage qui m’a fait grandir et émancipée. C’était le début pour moi du voyage dans l’age adulte, toujours sans aucune connaissance des coûts de la vie : je faisais juste en sorte de trouver de l’argent quand il m’en fallait et ça me faisait vivre comme une reine.

De retour en Suisse, je retourne aux études et plus précisément à la HEG de Genève dans un bachelor en International Business Management puis j’embraye en marketing et je commence à travailler pour QoQa. Je n’ai plus quitté le domaine, et j’ai fini par me spécialiser dans le domaine digitale par pure passion et intérêt.

Je termine mes études par un séjour en Grèce puis au Royaume-Uni : je voulais un endroit autre que la Suisse pour faire ma vie mais j’ai vite déchanté. Pas plus de chances de devenir propriétaire et heureuse aux UK qu’en Suisse. La vie est chère, les opportunités couteuses et en plus il fait tout le temps moche.

Juste avant le COVID me voici de retour en Suisse où je dois tout recommencer! Je commence un job à Genève, très mal payé, et le virus s’installe dans le monde entier. Je ne me pose pas plus de question que ça financièrement. Je me dis que quand même… J’ai pu vivre toute ma scolarité avec CHF 2'800.- par mois alors maintenant que j’ai CHF 4’000.- ça devrait le faire non?

Là le calcul n’était pas bon. Je m’endette avec une carte de crédit, je ne peux rien faire avec mon argent. Ca devient compliqué. Je finis par changer de job, mon salaire double mais je n’ai toujours pas de projet de vie, je ne sais pas où je vais et je n’ai pas plus d’argent de côté! Quelle galère. C’est là que je me spécialise en finance personnelle et que j’utilise mes connaissances en marketing pour lancer Coach Ton Budget…

Quand je tourne une vidéo depuis mon canapé 

Mon personnage? 

Je suis quelqu’un de vif, avec un esprit entrepreneur depuis petite, toujours dans l’optique créer de la valeur pour une communauté. Adolescente, je revendais des fringues achetées aux marchés aux puces pour me faire de l’argent de poche (j’ai financé deux voyages à New York comme ça!).

Je suis curieuse et passionnée, certaines de mes passions me suivent depuis longtemps (la course à pied, le trail, le sport en général) et d’autres ne sont que des lubies temporaires (j’ai été à la tête d’une grosse association romande de fans de plantes).

J’ai des amis précieux et je les soigne. J’ai énormément d’amour à donner et je sais que cultiver cela me donne beaucoup en retour, et je carbure à ça! Je suis quelqu’un qui cultive le positif, je préfère me dire que ça va marcher et quand même atterrir à côté (mais proche) qu’avoir peur et ne rien faire.

Du coup j’ai une fâcheuse tendance à être très impatiente, même si ça s’améliore avec l’âge. C’est vraiment mon plus gros défaut.

De manière ultime, je chercherais toujours à ce que je fourni (mon travail, mes paroles, mon aide) serve à quelqu’un et en bien. Je fais donc attention à ça.

Des gens incroyables que j'ai pu rencontrer pour Coach Ton Budget

Et le futur?

J’ai besoin de plus en plus de calme et de paix. J’ai été très stressée par ma vingtaine, la perf', le désire de vouloir tout faire et beaucoup. Mes objectifs sont donc consacrés à créer un maximum de revenus supplémentaires et au maximum passif pour me permettre de baisser mon pourcentage de travail.

Paradoxalement je vais aussi lancer mon agence de services pour propulser son small-business dans le monde du digital car c’est littéralement ma force, mais plus d’info à venir très prochainement!

Alors oui, je suis déter, super motivée, et je consacre mon énergie à des choses que j’aime, qui ont de la valeur pour autrui, à des gens que j’aime et je cultive le tout dans mon petit jardin.

Je ne cherche pas la vantardise, mais à vous dire qu’en bossant, on a des résultats. Il faut simplement savoir se concentrer sur les bonnes choses. Sur Coach Ton Bugdet, je vous partage mon parcours, comment je fais, ce sur quoi j’ai galéré, j’ai réussi etc.

En 18 mois j’ai généré 30’000 CHF d'épargne supplémentaire grâce à mes trucs et astuces et j’espère qu’elles vont vous servir! Je sais aussi que la fortune est exponentielle quand on apprend à la gérer… alors bienvenue dans le bateau de Coach Ton Budget.

Peut-être que cette première année était à 30k et que la prochaine sera encore davantage. Je ne sais pas. Mais je sais que grâce à ce que j’ai appris, j’ai réussi à me faire une épargne et à investir!

Si tu penses que cet article pourrait inspirer quelqu’un, n’hésite pas à le partager ou à envoyer mon podcast (plus facile d’écouter en faisant le ménage n’est-ce pas?)