3ème pilier Suisse : 3a, 3b ou épargne ? Le guide simple (spécial indépendants)
Dec 15, 2023
3ème pilier, épargne et retraite : ce que personne n’explique vraiment aux indépendants en Suisse
La fin d’année en Suisse arrive toujours avec le même combo : bilans, factures à boucler, clients à livrer, déclarations à préparer… et au milieu de tout ça, la fameuse question du 3ème pilier, du compte épargne et de ta retraite future. Si tu es salarié, on t’a peut-être répété qu’il “faut verser dans ton 3a avant le 31 décembre”. Mais si ton objectif est de devenir indépendant suisse, ou si tu es déjà à ton compte, tu découvres très vite une réalité moins glamour : personne ne t’a expliqué comment tout ce système fonctionne pour toi.
Quand on parle de devenir indépendant suisse, on parle souvent de liberté, de flexibilité, de fixation de ses propres tarifs, de créer son activité idéale. On parle beaucoup moins de prévoyance, de 3ème pilier, de sécurité financière et de ce qui se passe dans 20 ou 30 ans. Pourtant, si tu veux que ton statut d’indépendant soit un vrai choix durable – et pas une parenthèse épuisante – tu n’as pas le luxe d’ignorer ces sujets.
C’est précisément là qu’un coach business qui connaît le contexte suisse peut faire la différence. Un business coach ne sert pas seulement à t’aider à trouver des clients ou à structurer ton offre. Un bon coach business t’aide aussi à relier ton chiffre d’affaires à ta réalité financière : retraite, impôts, épargne, risques, projections. Parce que devenir indépendant suisse, ce n’est pas juste “se lancer”, c’est tenir dans le temps.
Le système à trois piliers : la théorie que tu n’as jamais vraiment eu le temps de lire
En Suisse, la retraite repose sur un système à trois étages. Sur le papier, c’est simple. Dans la pratique, dès que tu veux devenir indépendant suisse, tout devient flou :
- 1er pilier (AVS / AI) : la sécurité sociale obligatoire, qui couvre le minimum vital.
- 2ème pilier (LPP) : la caisse de pension. Elle est liée au statut de salarié. Si tu es indépendant, tu n’en as pas par défaut.
- 3ème pilier : la partie volontaire, que tu peux adapter, optimiser, ignorer ou utiliser intelligemment.
Quand tu es salarié, tu as souvent un 2ème pilier sans vraiment t’en préoccuper. Quand tu décides de devenir indépendant suisse, tu perds cette couche de sécurité si tu ne prends pas les devants. C’est là que le 3ème pilier devient central, et c’est typiquement le genre de choses qu’un business coach devrait aborder avec toi quand il t’accompagne dans la transition.
Le 3ème pilier A : l’arme fiscale que les indépendants utilisent trop peu
Le 3ème pilier A (3a) est un outil d’épargne à long terme. Son but est simple : compléter ta retraite tout en te permettant d’optimiser ta fiscalité. La plupart des gens associent ce pilier à une case à cocher avant le 31 décembre, sans vraiment comprendre ce qu’ils font.
Pourtant, si tu veux devenir indépendant suisse et te verser un revenu stable, le 3a peut devenir un de tes meilleurs alliés. En tant qu’indépendant, tu peux, dans certaines limites, verser une part beaucoup plus importante de ton revenu dans ton 3ème pilier A qu’un salarié classique. Autrement dit : plus d’épargne retraite et plus de déductions fiscales possibles.
Un coach business sérieux ne va pas jouer au conseiller financier à ta place, mais il doit au minimum intégrer cette dimension dans sa manière de t’accompagner. Un business coach qui connaît le terrain suisse sait que ton business ne se résume pas à ton chiffre d’affaires : il inclut ta protection sociale, ta capacité à épargner, ton 3ème pilier et ta vision long terme.
Le 3ème pilier B : flexibilité, protection, mais à comprendre avant de signer
Le 3ème pilier B (3b) est plus souple, souvent lié à des assurances vie, à des produits de prévoyance qui mêlent épargne et couverture en cas de décès ou d’invalidité. Pour un indépendant, c’est un sujet crucial, parce que tu n’as pas de “pack employeur” qui te protège automatiquement.
Beaucoup d’indépendants signent un contrat 3b sans vraiment comprendre ce qu’ils paient : quelle part va réellement dans l’épargne, quelle part finance les couvertures, quels sont les frais, quelles sont les conditions de sortie. C’est typiquement là où un regard externe, comme celui d’un coach business, peut t’aider à te poser les bonnes questions : est-ce que ce produit sert ta stratégie ou est-ce qu’il te rajoute juste une charge mensuelle de plus ?
Quand tu decides de devenir indépendant suisse, ton niveau de risque augmente mécaniquement : revenus variables, maladie, accident, coups durs. Sans tomber dans la peur, il est logique de regarder comment tu te protèges. Le 3b peut faire partie de la solution, mais seulement si tu comprends le contrat et son rôle dans ton architecture globale.
Le compte épargne : l’outil le plus banal, mais le plus sous-estimé
On critique souvent le compte épargne en disant que “ça ne rapporte rien”. Certes, les taux d’intérêt ne vont pas transformer 1’000 CHF en 100’000 CHF. Mais dans une stratégie d’indépendant, le compte épargne est un pilier à part entière. Si tu veux vraiment devenir indépendant suisse et tenir dans la durée, tu as besoin d’un coussin de sécurité.
Ton compte épargne, c’est ta marge de manœuvre en cas de:
- facture surprise des assurances sociales,
- période de creux dans les mandats,
- décision d’investir dans une formation, un accompagnement, un coach business,
- délai prolongé de paiement d’un gros client.
Sans épargne de sécurité, chaque mois devient une source de stress. Et un entrepreneur en stress chronique prend rarement de bonnes décisions stratégiques. Beaucoup veulent devenir indépendant suisse pour gagner en liberté, mais se retrouvent enfermés dans une prison mentale parce qu’ils n’ont pas anticipé cette dimension.
Devenir indépendant suisse : ce que les discours inspirants oublient souvent
On voit partout des messages inspirants sur le fait de devenir indépendant suisse : quitter son job, créer sa marque, vivre de sa passion. C’est séduisant, et c’est parfois vrai. Mais ce qu’on montre beaucoup moins, c’est la partie structurelle : comment tu te verses un salaire, comment tu gères ton assurance maladie, tes impôts, ta prévoyance, ton 3ème pilier, ta trésorerie d’entreprise et ta propre sécurité financière.
C’est précisément là que l’accompagnement avec un coach business peut changer la donne. Un business coach qui a une vision globale va t’aider à aligner ton ambition, ton modèle d’affaires et ta structure financière. L’objectif n’est pas seulement de te faire encaisser plus de chiffre d’affaires pendant quelques mois, mais de faire en sorte que tu puisses rester indépendant, te payer correctement, investir, épargner et bâtir une retraite décente.
Devenir entrepreneur, ce n’est pas juste créer un compte Instagram et une offre. C’est une vraie transformation de posture, de responsabilité et de rapport à l’argent. C’est pour cette raison que beaucoup de personnes qui veulent devenir indépendant suisse gagnent du temps en travaillant avec un coach business spécialisé dans ce contexte-là, plutôt qu’en avançant seul avec des informations éparpillées.
Comment un coach business peut t’aider concrètement
Un coach business n’est pas là pour vendre des produits financiers ni remplacer ton fiduciaire, ton conseiller bancaire ou ton planificateur financier. En revanche, il peut:
- t’aider à clarifier combien tu dois réellement gagner pour te payer, investir et épargner,
- t’amener à intégrer ton 3ème pilier, ton compte épargne et ta réalité fiscale dans ton modèle,
- te pousser à structurer tes offres de manière à soutenir ton objectif de devenir indépendant suisse durablement,
- te challenger sur ta vision à 3, 5 ou 10 ans, plutôt que de te laisser coincé sur le mois en cours.
Un bon business coach va te poser des questions que personne ne te pose : comment tu veux vivre, combien tu veux réellement te verser, ce que tu attends de ta retraite, ce que tu es prêt à mettre en place maintenant pour que ce futur soit possible. Il ne décide pas à ta place, mais il t’aide à prendre des décisions avec une vue d’ensemble.
Conclusion : ne pas séparer “business” et “sécurité financière”
Si tu veux vraiment devenir indépendant suisse et que ce soit un vrai projet de vie, tu ne peux pas séparer ton activité de ta prévoyance. Ton 3ème pilier, ton compte épargne, tes choix d’assurance et ta manière de structurer ton entreprise font partie du même système. L’un sans l’autre finit par te rattraper, tôt ou tard.
Travailler avec un coach business ou un business coach adapté à ta réalité suisse, ce n’est pas un luxe marketing. C’est parfois ce qui t’évite de construire un business instable, épuisant et dangereux pour ta sécurité financière. Ce n’est pas seulement une question de croissance, c’est une question de solidité.
Tu peux bien sûr avancer seul, piocher des informations à droite à gauche, regarder des vidéos, lire des articles. Mais si tu sens que tu veux franchir un cap, clarifier ta situation, structurer ton activité et prendre au sérieux ton projet de devenir indépendant suisse, t’entourer d’un coach business fait partie des leviers à considérer. Parce qu’un business rentable, aligné et durable ne se construit pas seulement avec de bonnes intentions, mais avec des décisions conscientes, répétées, et une vraie vision long terme.