Assumer ses tarifs en Suisse : arrêter de s’excuser de vouloir plus

budget business liberté financière revenus supplémentaires Aug 13, 2025
Pourquoi tu t’excuses (encore) de vouloir gagner plus ?

En Suisse, l’argent reste un sujet délicat. On en parle rarement, et quand on le fait, c’est souvent avec retenue : il ne faudrait pas « vouloir trop », ne pas paraître arrogant, rester discret.

Cette culture a un impact direct sur les indépendant·e·s et les entrepreneur·e·s. Dès qu’ils veulent mieux vivre de leur activité, ils ressentent de la gêne, voire de la honte. Résultat : ils s’excusent d’augmenter leurs tarifs, minimisent ce qu’ils facturent et hésitent à assumer leur ambition.

Mais cette posture a un coût : elle limite la croissance, brouille le positionnement et entretient une sous-rémunération chronique.

Dans mon podcast Coach Ton Budget et sur ma chaîne YouTube, je partage une grille de lecture simple pour comprendre ce tabou, le dépasser, et assumer ses ambitions financières avec clarté.


L’argent, un tabou culturel encore bien présent en Suisse

L’éducation en Suisse repose sur la discrétion et la prudence. On ne parle pas de salaire à table, on ne dit pas facilement combien on gagne. « Trop d’argent » est parfois perçu comme suspect.

Pour les indépendant·e·s, ce bagage culturel crée un conflit interne : vouloir mieux vivre tout en ayant peur de sortir du rang.

Exemple : une coach en développement personnel me confiait qu’elle avait du mal à annoncer ses tarifs à ses clientes suisses, alors que cela ne posait aucun problème avec des clientes françaises. La peur d’être jugée « trop chère » bridait son activité.

🎧 Pour aller plus loin, retrouve cet exemple dans l’épisode complet : écouter le podcast.


Vouloir plus ne veut pas dire écraser les autres

Beaucoup de personnes associent encore l’ambition financière à l’égoïsme. Pourtant, vouloir plus d’argent peut être un acte responsable : pour soi, pour sa famille, et pour sa mission.

L’argent n’est pas un problème en soi. C’est un outil, un levier. Ce qui compte, c’est ce qu’on en fait.

Exemple : un graphiste indépendant a doublé ses prix après avoir compris qu’en restant « abordable », il travaillait avec des clients peu respectueux et ne pouvait pas couvrir ses charges. En se repositionnant, il a gagné en stabilité et a pu offrir du mentorat gratuit à de jeunes créatifs.

Découvre l’histoire complète dans la vidéo : regarde sur YouTube.


Ce que tu crois protecteur te limite

Quand on s’excuse de vouloir plus, on croit se protéger : éviter le rejet, rester humble, ne pas froisser. Mais en réalité, cette posture te bloque.

Elle attire des clients frileux, t’empêche de poser un cadre solide, et mine ta crédibilité.

Exemple : une thérapeute valaisanne facturait 60 CHF la séance, par peur d’être trop chère. Elle vivait dans l’instabilité. En assumant un tarif de 120 CHF avec un suivi structuré, elle a doublé son revenu mensuel et attiré une clientèle plus engagée.

Pour comprendre comment ce basculement change tout, retrouve l’épisode sur Ausha : écouter le podcast.


Revaloriser ta vision de l’argent est stratégique

Si tu veux que ton business en Suisse te rémunère correctement, il faut revoir ta relation à l’argent. L’argent est un outil qui permet de faire des choix, d’investir, de créer de l’impact.

Dans Coach Ton Business, je vois souvent des clientes qui n’osent pas se fixer un objectif chiffré. Elles disent simplement : « je veux juste que ça marche ». Mais sans vision concrète, elles naviguent à vue.

Exemple : se fixer un objectif clair comme 6’000 CHF net par mois en 6 mois change radicalement la posture et les décisions.

Découvre comment mettre en place cette vision dans ma vidéo : voir sur YouTube.


Tableau récapitulatif : 4 attitudes face à l’argent

Attitude Résultat court terme Conséquence long terme
S’excuser d’en vouloir Moins de confiance, auto-censure Business qui plafonne, frustration
Ne rien dire Manque de clarté, flou tarifaire Clients perdus, sous-rémunération
Vouloir “juste assez” Illusion de sécurité Aucune marge, pas d’investissement
Assumer ses besoins Clarté, posture pro Croissance, stabilité, alignement

Passage à l’action

Prends 15 minutes et réponds sans filtre à ces trois questions :

  1. Si je gagnais deux fois plus, que ferais-je de cet argent ?

  2. Ai-je peur d’être jugé·e si je réussis financièrement ?

  3. De combien ai-je réellement besoin chaque mois pour me sentir serein·e ?

Puis écris une phrase que tu peux affirmer sans t’excuser. Exemple :

« Je propose un accompagnement à 2'400 CHF sur 3 mois, car je sais que c’est le cadre nécessaire pour générer de vrais résultats. »

🎧 Retrouve l’exercice détaillé dans le podcast : écouter ici.

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