Pourquoi tu n’as jamais plus d’argent (même quand tu fais “tout bien”)
Dec 05, 2025
Éducation financière en Suisse : ce qui bloque vraiment
On en parle partout : « il faut mieux gérer ton argent », « il faut investir », « il faut optimiser ». Et pourtant… beaucoup d’indépendantes suisses restent paralysées. Oui, même celles qui consomment tous les contenus sur l’éducation financière en Suisse et bingent mon podcast Coach Ton Budget. Si tu veux déjà creuser le sujet, tu peux découvrir comment structurer tes revenus ici : Indépendant suisse : comment structurer ton activité et tes revenus ?, écouter le podcast Coach Ton Budget et suivre mes analyses business sur YouTube : ma chaîne YouTube.
Dans cet article, on va être claires : il ne s’agit pas d’un manque d’intelligence ou de volonté. Le vrai problème ? Des mécanismes invisibles qui te font croire que tu dois attendre le « bon moment », la validation extérieure ou la méthode parfaite. Et c’est précisément ce qu’on va déconstruire ensemble, pour rendre ton éducation financière en Suisse beaucoup plus concrète et actionable.
Ce que vivent réellement les indépendantes suisses (et que personne ne dit)
Si tu te retrouves dans une de ces phrases, tu n’es clairement pas seule :
- Tu sais exactement le niveau de revenus que tu vises, mais tu restes immobile, parce que prendre une décision financière imparfaite t’effraie plus que continuer à stagner.
- Tu passes des heures à comparer, analyser, hésiter… en attendant un signal extérieur qui te garantirait que tu ne feras pas d’erreur.
- Tu veux une meilleure relation à l’argent, mais tu évites systématiquement les actions qui pourraient justement la transformer : investir, augmenter tes prix, suivre tes comptes, poser des limites.
Bienvenue dans la vraie vie de l’éducation financière en Suisse pour les solopreneuses. Ce n’est pas glamour. C’est surtout très psychologique.
La procrastination financière : une stratégie de survie, pas un défaut
La plupart des indépendantes pensent qu’elles manquent de discipline ou de « sérieux ». En réalité, l’inaction financière est souvent un mécanisme de protection très logique.
- Ne pas investir = éviter l’échec.
- Ne pas augmenter ses prix = éviter le rejet.
- Ne pas regarder ses chiffres = éviter le constat.
- Ne pas lancer son offre = éviter le jugement.
Exemple suisse : une coach met de côté 20’000 CHF « pour la sécurité », mais refuse d’investir 500 CHF dans son business par peur de « perdre ». Elle ne protège pas son argent, elle protège sa peur. Résultat : stagnation infinie.
Tant que ton système nerveux associe décisions financières = danger potentiel, ton cerveau va te pousser à différer, éviter, remettre à plus tard. Ce n’est pas du sabotage, c’est de l’auto-protection… mais qui finit par te coûter cher.
La confiance financière ne précède jamais l’action
Il y a un mythe très tenace dans l’éducation financière en Suisse : l’idée que tu dois « d’abord » avoir confiance pour ensuite agir. En réalité, la confiance arrive après l’action, jamais avant.
La confiance financière se construit en répétant des comportements concrets :
- augmenter tes prix et tenir ces prix,
- gérer tes comptes chaque semaine,
- investir un montant régulier, même modeste,
- parler d’argent avec tes clients sans t’excuser,
- poser des limites claires quand quelque chose n’est plus aligné.
« Attendre d’être prête » est souvent la meilleure façon de ne jamais commencer. Plus tu attends, plus le doute augmente, plus la paralysie devient confortable.
Exemple : une indépendante poste une fois par mois, n’ose pas annoncer ses tarifs, et en conclut qu’elle « manque de confiance ». En réalité, elle manque surtout de fréquence, de mouvement, de micro-preuves qu’elle est capable de gérer.
Les trois mécanismes qui sabotent tes décisions financières
1. Confusion entre exigence et pression
On confond souvent ambition saine et pression destructrice.
Exigence = stratégie. Tu te fixes un objectif exigeant mais structuré, tu découpes, tu planifies, tu avances. Pression = peur. Tu te demandes de faire en 2 mois ce qui prendrait normalement un an, tu t’effondres, puis tu t’auto-flagelles.
Beaucoup d’indépendantes en Suisse se fixent directement des objectifs du type : « passer à 10K/mois tout de suite », sans structure, sans étapes. Résultat : surcharge → épuisement → recul → stagnation.
Exemple : une thérapeute se promet d’atteindre un chiffre d’affaires irréaliste en quelques semaines. Quand ce n’est pas le cas, elle remet tout en question, alors qu’un objectif plus progressif (+1’000 CHF par mois au début) serait déjà énorme.
2. Perfectionnisme financier
Le perfectionnisme financier est l’ennemi numéro un de ton évolution. Il se manifeste par :
- le besoin d’être sûre à 100 % avant d’agir,
- le besoin d’une garantie de résultat,
- l’obsession du « bon moment »,
- la quête de la méthode définitive, unique, infaillible.
Exemple : une consultante repousse son augmentation de prix depuis 8 mois, parce qu’elle attend d’avoir plus de résultats, plus de témoignages, plus de certitudes. Pendant ce temps, elle vend sous son vrai niveau de valeur.
3. Peur de l’échec et du rejet
Derrière beaucoup de blocages liés à l’éducation financière en Suisse, on trouve la peur :
- peur du « non »,
- peur de perdre de l’argent,
- peur d’être perçue comme « chère » ou « opportuniste »,
- peur de ne plus être aimée si tu gagnes beaucoup.
Exemple : une indépendante n’annonce jamais ses tarifs clairement. Elle préfère dire « on en parlera » ou « ça dépend des projets ». Résultat : ses clients négocient systématiquement, et elle en conclut que « les gens n’ont pas les moyens ».
Comment remettre ton argent en mouvement : l’action simple
La paralysie financière naît souvent d’une idée très répandue en Suisse : « si je me trompe, ça va me coûter très cher ». Chaque décision devient alors un enjeu énorme, lourd, définitif.
La seule manière de sortir de ça, c’est de revenir à une micro-action financière simple, neutre, réalisable rapidement. On ne vise plus le gros chiffre, on vise le geste, le mouvement.
Principes d’une action financière simple
- Elle doit pouvoir se faire en moins de 15 minutes.
- Elle ne nécessite pas un investissement massif ou risqué.
- Elle crée une micro-preuve que tu es capable de gérer ton argent.
Exemples concrets
- Augmenter un prix de 10 % sur une offre existante, au lieu de repenser toute ta gamme.
- Envoyer un message de relance à une personne qui a déjà manifesté de l’intérêt.
- Mettre en place un virement automatique de 50 CHF par mois vers ton 3e pilier.
- Suivre uniquement tes dépenses des 7 derniers jours, pas du mois entier.
- Écrire un brouillon d’offre à tester auprès d’un client test ou d’une petite audience.
Règle d’or : l’argent répond au mouvement, pas aux intentions.
Exemple en Suisse
Imagine Sarah, graphiste indépendante à Lausanne.
- Elle connaît par cœur toutes les vidéos sur l’éducation financière en Suisse.
- Elle veut investir, mais « pas avant d’avoir une vision claire ».
- Elle veut augmenter ses prix, mais « pas avant le bon timing ».
- Elle veut vendre plus, mais « pas avant un portfolio parfait ».
Un jour, elle applique une seule action simple : elle augmente son tarif principal de 15 % sur une prestation qu’elle maîtrise déjà.
Résultat :
- Elle signe un client sans négociation.
- Elle gagne 450 CHF de plus sur un seul mandat.
- Elle réalise qu’elle peut prendre des décisions financières sans tout sur-analyser.
Ce n’est pas la théorie qui a changé quelque chose. C’est l’action. Une seule. Simple. Concrète.
Tu n’as pas besoin de plus de théorie, tu as besoin de mouvement
Ton éducation financière en Suisse ne se débloque pas parce que tu as lu le bon livre, suivi la bonne formation ou trouvé la bonne méthode. Elle se débloque parce que tu passes à l’action, même de manière imparfaite.
Ton plan d’action immédiat
- Identifie une zone financière où tu procrastines : prix, suivi, investissement, vente.
- Nommes-en la vraie cause : perfectionnisme, pression, peur de l’échec.
- Écris une action financière simple, réalisable dans les 10 prochaines minutes.
- Fais-la maintenant. Pas demain, pas « quand tu auras le temps ». Maintenant.
Les résultats viennent après l’action. Jamais avant.
Si tu veux aller plus loin, apprendre à structurer ton argent, tes revenus et tes décisions : tu peux rejoindre ma formation Coach Ton Budget pour reprendre le contrôle de tes finances pas à pas, ou passer au niveau supérieur avec Objectif 100% Indépendant & Rentable pour travailler à la fois ton business et ta relation à l’argent.
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